Jean-Pierre GUILLON
Poète, collagiste, et pamphlétaire, né en 1943 à Rennes, Jean-Pierre Guillon (né en 1943 à Rennes et décédé en 2012), a vécu tantôt en Bretagne, tantôt à Paris, après ses études universitaires.
Il a participé, avec ses amis Annie Le Brun et Hervé Delabarre aux activités du mouvement surréaliste, de 1963 à 1969. Il a fondé en 1997, l’Association des amis de Maurice Fourré, auteur qu’il a préfacé, réédité et contribué à faire mieux connaître. « Jean-Pierre Guillon n’emprunte d’autre voie que celles, buissonnières, que lui ouvre son rêve et qui, invariablement, mènent à la poésie. Les titres de ses rares recueils témoignent de l’importance de l’activité onirique dans sa déambulation. Point n’est alors besoin de s’endormir, le somnambule rêve naturellement ; il est, d’ailleurs, à bien y regarder, le seul véritablement en état de veille. L’agitation des hommes, alentour, ne trompe pas ; leur gesticulation, bien apprise, vise à les abuser sur leur assoupissement réel.
Jean-Pierre Guillon, imperturbable, passe. Il est un rêveilleur, solitaire promeneur, à qui le monde fait signes, et qui rapporte, neuves évidences, images ou collages, ses vues, comme autant de percées dans la toile peinte.
Imperturbable, il passe, quand tout autour de lui, autour de nous, joue la comédie », peut-on lire dans la revue Le Grognard n°18 (2011).
César BIRENE
(Revue Les Hommes sans Epaules).
A lire : La Main dans le sac, Polémiques surréalistes 1976-2007 (Le Grognard n°18, 2011), Maurice Fourré et la Bretagne (Éditions Blanc Silex, 2002). Les Nuits du veilleur de nuit (éditions du Rose Hôtel), Château d’os (éditions du Rose Hôtel), Demoisellerie (éditions du Rose Hôtel), Sade au musée de l’homme (éditions du Rose Hôtel), Victor Maurice Paul Benjamin Péret (éditions du Rose Hôtel).
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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Dossier : La parole est toujours à Benjamin PÉRET n° 41 |